En posant cette question, le
recruteur veut savoir si vos attentes ont été satisfaites et surtout, ce que
vous avez retenu de vos deux à cinq années de formation. « En général, les
candidats soulignent spontanément ce qui les a le plus marqué, qu’il s’agisse
de la pédagogie, de leurs stages, de l’ambiance de la promo ou encore de leur
implication dans la vie associative », indique un recruteur. « Et la
pire des réponses consiste justement… à ne pas répondre, car si un étudiant est
incapable de parler de sa filière, c’est souvent qu’il a mal vécu son
cursus », poursuit-il. Veillez à mettre en évidence les points positifs,
même si votre diplôme n’est pas toujours très bien perçu sur le marché du
travail.
Sur cette question, un recruteur peut aussi tester votre esprit critique : êtes-vous capable d’avoir un point de vue objectif et de proposer par exemple des améliorations. Pas facile quand on sort tout juste de l’école ! Et puis, d’une manière plus générale, le recruteur récupère ainsi des informations sur la formation. Des données qu’il peut regrouper avec d’autres témoignages ou comparer avec son propre avis. Notez que pour certaines professions, la manière dont vous défendez votre formation peut aussi être révélatrice : « lorsque j’interroge un profil commercial, j’attends de voir comment le candidat va s’y prendre pour me vendre son école de commerce ! », indique Guillaume Verney-Carron, dirigeant du cabinet Personalis.
Sur cette question, un recruteur peut aussi tester votre esprit critique : êtes-vous capable d’avoir un point de vue objectif et de proposer par exemple des améliorations. Pas facile quand on sort tout juste de l’école ! Et puis, d’une manière plus générale, le recruteur récupère ainsi des informations sur la formation. Des données qu’il peut regrouper avec d’autres témoignages ou comparer avec son propre avis. Notez que pour certaines professions, la manière dont vous défendez votre formation peut aussi être révélatrice : « lorsque j’interroge un profil commercial, j’attends de voir comment le candidat va s’y prendre pour me vendre son école de commerce ! », indique Guillaume Verney-Carron, dirigeant du cabinet Personalis.
Les
réponses à éviter :
Naïf • « Mon école est la mieux placée sur ce
secteur. »
Déçu • « La réputation de cette école n’est pas à la hauteur de son niveau. »
Déçu • « La réputation de cette école n’est pas à la hauteur de son niveau. »
Des
réponses possibles :
Vous êtes
satisfait de votre formation :
•
« Les cours de la formation se déroulent sous forme de séminaires ou de
travaux de groupe, ce qui renforce l’esprit d’équipe et permet à chacun
d’apprendre à s’exprimer en public et à défendre son point de vue. Je crois que
c’est l’un de ses points forts. Pour le reste, cette filière a tout à fait
correspondu à mes attentes. »
• « J’ai volontairement choisi une école généraliste car j’avais envie de suivre des cours dans différents domaines, afin de ne pas me spécialiser trop vite. En ce sens, j’ai particulièrement apprécié la qualité de l’enseignement. Et c’est en fait au travers de mes stages que j’ai découvert l’aspect concret du métier. Je pense que le fait d’alterner théorie et pratique m’a donné une grande ouverture d’esprit et m’a permis de bien définir mon projet professionnel. »
Vous n’êtes pas satisfait :
• « J’ai volontairement choisi une école généraliste car j’avais envie de suivre des cours dans différents domaines, afin de ne pas me spécialiser trop vite. En ce sens, j’ai particulièrement apprécié la qualité de l’enseignement. Et c’est en fait au travers de mes stages que j’ai découvert l’aspect concret du métier. Je pense que le fait d’alterner théorie et pratique m’a donné une grande ouverture d’esprit et m’a permis de bien définir mon projet professionnel. »
Vous n’êtes pas satisfait :
• « J’ai été, il est
vrai, un peu déçu(e) par ma formation. Je pense que l’aspect pratique est très
bien mis en valeur dans la mesure où les stages sont nombreux et variés. De
plus, les liens avec le monde professionnel sont très étroits. En revanche, j’aurais
souhaité, sur le plan théorique, bénéficier de cours d’initiation à
l’encadrement et à la prise de responsabilités. Par ailleurs, nous avons pu
assister, une fois dans l’année, à une conférence animée par un cadre d’une
grande entreprise, et je pense qu’il aurait été intéressant que notre école
puisse renouveler ces interventions. »
• « Je dois reconnaître que le niveau de ma formation n’a pas été à la hauteur de mes attentes. Cette filière reste, selon moi, beaucoup trop axée sur la vente et le marketing. Très rapidement, je me suis rendu compte qu’il me faudrait combler certaines lacunes, notamment en gestion. C’est la raison pour laquelle j’ai voulu compléter mon cursus par un troisième cycle en gestion, avant de m’engager dans la vie active. Aujourd’hui, je pense que ma double compétence constitue en fait un atout qui peut intéresser des employeurs. »
• « Je dois reconnaître que le niveau de ma formation n’a pas été à la hauteur de mes attentes. Cette filière reste, selon moi, beaucoup trop axée sur la vente et le marketing. Très rapidement, je me suis rendu compte qu’il me faudrait combler certaines lacunes, notamment en gestion. C’est la raison pour laquelle j’ai voulu compléter mon cursus par un troisième cycle en gestion, avant de m’engager dans la vie active. Aujourd’hui, je pense que ma double compétence constitue en fait un atout qui peut intéresser des employeurs. »
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