Pour un recruteur,
l’autonomie et la débrouillardise dont vous avez fait preuve pour financer vos
études sont toujours très bien perçues. Dans l’ordre, figurent d’abord les jobs
étudiants pratiqués les week-ends, le soir ou la journée en dehors des heures
de cours ou encore pendant les vacances : pas de doute, vous connaissez
déjà la valeur de l’investissement personnel dans un projet puisque vous avez
dû fournir un effort pour suivre vos études. Vient ensuite le prêt bancaire au
travers duquel vous acceptez d’être responsable de votre avenir. Si vous avez
choisi l’une ou l’autre de ces solutions, les recruteurs considèrent que vous
avez appris à gérer un budget et surtout à vous débrouiller par vous-même.
« Pour un jeune diplômé qui a eu la vie trop facile, lorsqu’un problème
survient dans l’entreprise, cela peut devenir une véritable catastrophe »,
n’hésite pas à affirmer un recruteur. Mettez donc l’accent sur vos petits
boulots, même si concrètement ce ne sont pas quelques séances de baby-sitting
qui ont financé vos cinq années d’études supérieures !
Les
réponses à éviter :
Fils à papa • « Je n’ai rien financé du tout puisque ce
sont mes parents qui ont payé. »
Sam Suffit • « La formation que j’ai suivie était gratuite. Il n’y avait donc rien à financer. »
Des
réponses possibles :
• « À l’université, les études ne sont pas très onéreuses, mais comme on a du temps libre, j’ai toujours travaillé en parallèle. L’argent gagné m’a permis notamment d’acheter des livres de cours et de payer chaque année mon inscription à la fac. »
• « L’emploi du temps à l’école ne laissait pas beaucoup de place pour travailler à côté. C’est donc pendant les vacances que je pouvais gagner un peu d’argent de poche que je mettais de côté pour toute l’année scolaire. »
• « En accord avec mes parents, j’ai contracté un prêt étudiant que je devrai donc rembourser dès que j’occuperai mon premier poste. »
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