2/24/2013

45-Avez-vous effectué des stages / des petits boulots ?



                               Pour un recruteur, avoir effectué de nombreux stages et/ou jobs étudiants dénote une volonté de s’insérer le plus rapidement possible dans le monde du travail. Ne vous contentez pas d’un simple « oui », car le recruteur sous-entend implicitement d’autres questions : « quelles étaient vos missions ? » et « que vous ont apporté ces expériences ? ». Si vraiment, vous n’avez rien à dire, vous êtes plutôt en mauvaise posture. Essayez quand même de puiser dans vos souvenirs pour détailler la moindre expérience qui pourrait être développée (garde de vos petits-neveux, coup de main pour déménager, etc.).

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Les réponses à éviter :

Minimaliste« Les stages n’étaient pas obligatoires dans ma formation… » • « Je n’ai jamais vraiment exercé de petits boulots d’étudiant, j’ai seulement fait quelques baby-sittings de temps en temps. »

Des réponses possibles :


Vous avez fait des stages « Oui. J’ai effectué notamment un premier stage d’une durée d’un mois pendant lequel j’ai principalement fait du contrôle de gestion. Ce stage m’a donné l’occasion de voir comment l’entreprise qui m’accueillait faisait face à des problèmes de management. »
• « Mon stage de troisième année m’a donné l’occasion de découvrir la différence de communication, au sein d’une même entreprise, entre l’interne et l’externe. »
• « Au cours de mes stages, j’ai eu l’occasion de travailler avec des gens très différents, puisque j’ai aussi bien occupé un poste à la production avec les techniciens, que réalisé un audit, en collaboration avec des membres de la direction. »

Vous avez eu des petits boulots « Je n’ai pas eu l’occasion d’effectuer des stages durant ma formation, mais j’ai connu de nombreux petits boulots. J’ai travaillé dans un fast-food, j’ai gardé des enfants, j’ai été caissier(ère) dans un supermarché… Ces différentes expériences ont été très enrichissantes. Peu à peu, j’ai vraiment senti que je prenais confiance en moi, que je n’hésitais pas à prendre des initiatives et à assumer des responsabilités. J’ai aussi appris à connaître des personnalités très diverses, qu’il s’agisse de mes collègues ou de mes responsables. »
• « Je n’ai pas effectué de stages car, en dehors de mes heures de cours, je travaillais environ une quinzaine d’heures par semaine dans une société de télémarketing. J’ai conservé ce job durant toute la durée de mes études. Je peux dire qu’aujourd’hui, je n’ai aucun problème de timidité. De plus, j’ai également appris quelques techniques de vente qui, je pense, me seront toujours utiles. Par exemple, je suis rarement à court d’arguments. »

Vous n’avez eu ni stages, ni petits boulots « Durant mes études, je vivais encore chez mes parents et à l’époque, je ne connaissais vraiment rien au monde du travail. Je travaillais beaucoup pour réussir mes examens et j’avais peur de rater mes études en travaillant en même temps. Aujourd’hui, je me rends bien compte que je manque d’expérience, mais je tente de compenser mes lacunes par des courtes missions d’intérims que j’occupe en attendant de trouver un poste fixe. »
• « J’ai fait beaucoup de baby-sitting. Mes parents habitaient une résidence et beaucoup de familles sur place faisaient appel à moi, en semaine ou le week-end. Très vite, j’ai appris à faire connaissance avec les enfants et également à me faire respecter. De plus, je pense que les parents avaient confiance en moi car, en général, ils donnaient mes coordonnées à d’autres personnes. À la fin, j’avais un réseau qui fonctionnait plutôt bien. »
• « Les stages sont obligatoires dans les écoles, mais pas à l’université et durant mes études, je ne me suis pas rendu compte de leur importance. Aujourd’hui, j’essaie de me rattraper en m’informant sur les activités des entreprises. Je lis régulièrement la presse économique et j’ai déjà eu l’occasion d’effectuer des visites d’usines. »

44-Pouvons-nous poursuivre cet entretien en anglais ?



                             Attention, le recruteur ne prévient pas toujours… et il peut enchaîner sans transition dans la langue de Shakespeare ! Si vous êtes surpris, n’hésitez pas à répondre : « I’m sorry, I didn’t understand. Could you repeat, please ? », le temps de réfléchir à une réponse correcte ! Dans tous les cas, vous ne pouvez pas vous dérober à cette question, ni hésiter plusieurs secondes pour chercher vos mots de manière malhabile. Vous devez faire de votre mieux quitte à énoncer une phrase toute faite pour excuser votre défaillance comme « I am afraid, my English is not good enough ». De toute façon, ne vous faites aucune illusion. Si le recruteur poursuit la conversation en anglais, c’est tout simplement parce que le poste exige impérativement d’être bilingue.

Les réponses à éviter :

Mutisme • « … » (Dans cette situation, rien ne peut vous arriver de pire que de rester totalement muet !)

Des réponses possibles :

Voici, à titre d’exemple, le type de questions que peut vous poser un recruteur, directement en anglais. Pour déterminer votre niveau, celui-ci vous interrogera souvent sur vos loisirs ou vos voyages.

« Would you mind if we continued this discussion in English ? » • « No, of course not. »

« What did you do last week-end ? » • « Last week-end, I stayed at home. Saturday, I woke up late. In the afternoon, I went shopping. In the evening, I had dinner with friends. Sunday, I spent the morning reading and then watched TV in the afternoon. » • « I spent the week-end outside the city. I left early for the seaside on saturday morning. As it was cloudy, I took this opportunity to visit the area. Sunday, the sun was shining, so we went swimming and sunbathing. »

« Which countries have you visited up to now ? » • « I have been to Brazil. I spent a few days in Rio de Janeiro where I visited the Corcovado. I went to see some Samba schools. I also went to Austria : in Vienna where I visited many monuments, museums and churches. I then drove to Tyrol : first Salzburg and then into Bayern. I intend to go to the United States next summer. »

« What hobbies do you have ? » • « I like to speculate in the stock exchange through the Internet. » • « I play soccer every Saturday. » • « I play the piano, mostly classical pieces. » • « I often go to the cinema. I like the movies made by David Lynch and also those of Woody Allen. »

43-Avez-vous effectué des séjours à l’étranger ?



                                  En liaison avec la question précédente, le recruteur voudra vérifier – si vous n’en avez pas parlé spontanément – votre connaissance des pays dont vous maîtrisez la langue. Si vous ne connaissez que la Belgique et la Suisse, il est inutile d’insister. Évoquez plutôt les raisons pour lesquelles vous n’avez pas eu l’opportunité, hélas, de voyager et n’hésitez pas à énumérer les pays dans lesquels vous aimeriez vous rendre et à souligner vos connaissances géographiques. Si vous êtes déjà parti, il est intéressant pour le recruteur de savoir si c’est avec vos parents, avec des amis, seul ou encore dans le cadre de votre formation. Si vous avez eu l’occasion de quitter le giron familial durant votre jeunesse, c’est plutôt positif pour vous – surtout si actuellement vous vivez encore chez vos parents. Dans ce cas, vous pouvez alors évoquer vos voyages dans des pays francophones.

Les réponses à éviter :

Pantouflard • « Non jamais, d’ailleurs je trouve que la France est un beau pays… »

Des réponses possibles :

Vous avez déjà effectué des séjours à l’étranger « Oui, mes parents ont beaucoup voyagé et j’ai eu la chance de visiter de nombreux pays pendant mon enfance. Je suis allé(e) à plusieurs reprises en Afrique du Nord, également en Grèce, en Turquie, ainsi qu’au Mexique, par deux fois. » • « Oui, j’ai passé trois mois en Angleterre pour un stage de fin d’année. » • « Je suis seulement parti(e) une semaine en Angleterre, en voyage de classe. C’est peu, mais ma famille d’accueil était très sympathique et ce séjour a été pour moi un déclic qui m’a donné envie de perfectionner mon anglais. »

Vous n’avez pas effectué de séjours à l’étranger « Je n’ai hélas pas eu l’occasion de voyager pendant mon enfance et ensuite durant mes études, mais je compte bien me rattraper aujourd’hui. J’aimerais beaucoup me rendre aux États-Unis, sur la côte Est dans un premier temps, à New-York, puis ensuite, sur la côte Ouest, à Los Angeles et San Francisco. » • « Non malheureusement, mais je corresponds beaucoup sur Internet avec des Américains et surtout des Canadiens, et je projette de me rendre bientôt dans ces pays. » • « Non, mais je suis passionné(e) par le Japon et tout ce qui touche à ce pays m’intéresse. Dès que j’en aurai les moyens, je partirai là-bas pour visiter. »

42-Quel est votre niveau en langues ?



                            Aujourd’hui, pour les entreprises, un diplômé de l’enseignement supérieur se doit de parler au minimum l’anglais et éventuellement une autre langue. Mais ce n’est pas toujours le cas et c’est justement parce que les recruteurs connaissent les limites de certaines formations dans le domaine des langues qu’ils n’hésitent pas à interroger les candidats… en particulier les ingénieurs… certaines écoles étant encore à la traîne en matière d’ouverture internationale. En tout cas, il vous est difficile de passer vos éventuelles lacunes sous silence. Attention, si le poste exige la maîtrise parfaite de l’anglais, inutile de bluffer et sachez que dans les grands groupes, un bon niveau en langues est toujours exigé.

                           « La plupart des candidats se sous-évaluent ou se surestiment, mais rares sont ceux capables de déterminer correctement leur niveau linguistique », souligne Jean-Pierre Corgnet, directeur associé du cabinet Montaigne Chatel et associés. Imaginez-vous confronté à des situations professionnelles courantes : une conversation téléphonique qui doit déboucher sur la prise d’un rendez-vous, une présentation d’un produit ou de l’entreprise à un client, un repas d’affaires en tête-à-tête ou à plusieurs, des instructions à transmettre à des collaborateurs étrangers, la lecture d’un rapport, la rédaction d’une note ou encore la découverte d’un site web en langue étrangère, etc. Vous aurez alors une idée plus précise de ce que vous savez faire ou ne pas faire, sachant que dans la plupart des postes, on vous demandera surtout de pratiquer un anglais oral et non littéraire.

                           Pour compenser votre niveau médiocre, n’hésitez pas à mettre en avant votre curiosité pour les pays étrangers, pour leur culture, leur système politique, leur géographie. Et il en va de même si vous êtes bilingue ! Simplement le recruteur sera peut-être encore plus exigeant, en essayant de savoir par exemple si vous suivez l’actualité du pays dont vous maîtrisez parfaitement la langue. Dans tous les cas, c’est le moment ou jamais de parler de vos voyages, même s’ils ne sont que touristiques. N’oubliez pas que parler une langue aujourd’hui ne suffit pas, il faut aussi être de culture internationale.


Les réponses à éviter :

Déprimé • « C’est pas terrible… » • « Je suis nul(le). »

Des réponses possibles :

Vous êtes bilingue « Je parle couramment anglais et j’ai des notions d’espagnol. » • « J’ai eu l’occasion de me rendre plusieurs fois en Angleterre et je maîtrise parfaitement l’anglais. »

Vous ne maîtrisez pas parfaitement une langue « J’aime beaucoup les langues étrangères et je me débrouille en anglais mais je dois reconnaître que je ne suis pas parfaitement bilingue. » • « J’ai bien conscience que la maîtrise de l’anglais est aujourd’hui indispensable et j’ai d’ailleurs l’intention de me mettre sérieusement à acquérir le vocabulaire qui me manque. » • « J’avoue que mon niveau n’est pas excellent et j’envisage de reprendre des cours afin de parler couramment l’anglais. » • « Lors d’un récent séjour aux États-Unis, j’ai eu l’occasion de me rendre compte que mon niveau en anglais n’est pas satisfaisant, mais je sens qu’en travaillant un peu, je pourrais très rapidement être capable de suivre une conversation. » • « Je travaille actuellement cette langue car je désire atteindre un niveau bilingue. Tout en travaillant ma grammaire et mon vocabulaire, j’écoute régulièrement la BBC, j’essaie de voir des films en VO et surtout je lis la presse anglo-saxonne. » • « J’arrive à lire sans trop de problèmes un texte en anglais, surtout s’il s’agit d’un article technique, car je connais assez bien le vocabulaire. Mais je dois reconnaître que je n’arrive pas toujours à suivre une conversation. »

41-Quelles étaient vos matières préférées ?



                         Êtes-vous plutôt un spécialiste qui apprécie une ou deux matières, ou un esprit ouvert qui touche-à-tout. D’une manière générale, mieux vaut ne pas être un « pur et dur » dans un domaine. « Si on se trouve face à un scientifique qui fait preuve de sensibilité, c’est beaucoup mieux », souligne un recruteur.

                         Vos goûts doivent aussi être révélateurs de votre ambition professionnelle. Si vous postulez un emploi de chargé de communication en étant passionné par les maths, vous allez forcément déconcerter votre interlocuteur, tandis qu’en indiquant que vous aimez le français et les langues, vous laisserez sous-entendre votre préférence pour l’expression orale ou écrite. Comme le poste exige ces qualités, vous aurez plutôt bien répondu. Le recruteur pourra également, par cette question, connaître votre classement dans différentes matières et savoir si vous étiez un bon élève… et surtout, à la façon dont vous le racontez, si vous en êtes encore très fier !


Les réponses à éviter :

Définitif « J’ai toujours eu horreur de… » • « Aucune, je n’aimais pas l’école. »
Incohérent« Moi, c’que j’adorais comme matière, cété le françé. »
Passif « Je ne sais pas. » • « C’est difficile à dire, j’ai toujours été un élève moyen. »
Hors sujet« Le sport surtout. »

Des réponses possibles :

La vérité… en relation avec le poste « Je suis littéraire, j’aimais donc plutôt le français, les langues, l’histoire… » • « J’ai toujours été attiré(e) par les matières scientifiques : les maths et la physique, un peu moins la chimie. »